Wednesday, October 10



Quand le sens de la vie a tremblé
Le brouillard était sombre, sombre la peur.
Envahie de souvenirs, Elle a cherché
Dans les profondeurs des ténèbres sa propre douleur.


Son fantôme apparut, odeur de larmes
Imprégnait l'atmosphère tout autour.
Il chuchotait le froid par pires charmes
toujours en avant, jamais en retour.


Derrière, des traces de tout ce qui a été,
suivaient son pas décisif, effrayant,
vers Elle en avant, cette féroce beauté,
de peur, de glace, de l'air criant.

09/10/2007

1 comments:

Hadrien said...

Luba O.o

Tu m'avais jamais dit que tu écrivais des poèmes.
Bon maintenant , c'est chose faite :D

En tous cas, je suis vraiment subjugué par celui-ci et je me sens tout petit tout d'un coup. Peut-être parce qu'il a un petit côté sombre, je ne sais pas.

En tous cas, je trouve que tu as l'art de trouver le mot juste. Tout est dit avec une précision et une sincérité qui forcent le respect.
J'avoue que ce serait formidable si j'arrivais à acquérir un peu de la légèreté de tes poèmes pour rendre plus digestes les miens.

Pour quelqu'un dont la langue française n'est pas la langue première, franchement , Luba, je te tire mon chapeau.

Hadrien